Kicking Up Dust.

Il avait fini par cesser de faire le mur, trouvant la chose ennuyeuse à la longue et surtout trop puérile pour son goût. Se faufiler hors de Malee-Magthere oui mais comme un garnement en mal de sensations fortes, non. Pas qu’il se sente vieux mais il ne se sentait tout de même plus aussi jeune que tous les petits waeles qui avaient l’impression de devenir des grands en bravant l’ordre établi de la manière la plus minable qui soit.
Kurenn n’aimait pas beaucoup qu’on lui interdise de faire ce qu’il avait envie de faire et pas bien plus qu’on le force à faire ce qu’il n’aimait pas faire. Et cela tombait fort mal parce que Malee Magthere , justement, était l’endroit où des individus étaient entraînés et payés pour dresser les insolents, les frondeurs, les faiseurs de troubles.
Ce soir, il avait donc décidé de ne pas aller tenter l’aventure ailleurs que dans l’enceinte de Malee-Magthere, ce qui était déjà un champ d’opération assez vaste pour ruminer de sombres pensées comme celles qui étaient présentement les siennes.
C’était rare qu’il soit aussi sombre mais il fallait dire à sa décharge que les évènements ne prêtaient guère à l’envie de rire.
Le retour de son frère, second fils de la matronne Hunzrin risquait de l’envoyer sous la lame de la dague sacrificielle de sa chienne de mère. Sa mère ! La bonne blague ! Enfin, elle n’était ni pire , ni mieux que les autres matronnes de Menzoberanzan. Elle était obnubilée par le sexe et la dévotion, à tel point que rien d’autre ne comptait. En fait non, il se mentait. Le pouvoir l’intéressait aussi mais le pouvoir était un intérêt qu’avaient en commun toutes les femelles de leur race.
Pensant à cela il se mit à marcher d’un pas décidé dans un large couloir, descendit une volée de marche et en monta une autre.

Que Brânan meure, au fond, serait plutôt une bonne chose. Même si, pour l’instant, il n’était rien pour la matronne et donc pas une menace pour lui. Mais H avait le don de versatilité et pouvait très bien le rappeler à ses côtés sur un simple saut d’humeur.
Ils n’étaient pas du même père comme c’était souvent le cas. Son père à lui avait trouvé une fin à peu près digne lors d’un duel. A peu près digne seulement car il avait été frappé dans le dos, probablement par un sicaire de celui contre qui il combattait.

"Ouch !"
Perdu dans ses pensées, Kurenn venait de heurter un pilier. Il regarda rapidement autour de lui pour être bien certain que personne n’avait assisté à la scène afin de pouvoir la
raconter à qui voudrait bien l’entendre. Il détestait être tourné en ridicule et à plus forte raison, détestait-il être celui qui s’était tourné seul en ridicule.
Pourtant…
Il eu l’impression d’être surveillé. Il avait bien des défauts mais certainement pas celui d’être paranoïaque.
Mais autour de lui ne régnaient que ténèbres et un petit air légèrement humide qui indiquait qu’il avait commencé à descendre vers les souterrains, plus humides.


[ Jet de perception 1d100 pour savoir si il y a effectivement qq1]

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'Dé dix' :

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*Cela faisait quelques minutes que Syfrein avait réemprunté les souterrains, sortant d'une salle annexe à malée-magterre, où certain corps d'ex-élèves de cette partie de l'académie, avaient été mis à disposition de notre Nécromant. Parce que des corps un temps soit peu en bon état ce n'étaient guère facile à trouver en Menzoberranzan. Un peu normal aussi, ici vit l'un des peuples les plus sanguinaires et meurtriers d'Ombre-Terre, et dites-vous qu'un drow, ça aime le carnage. Alors bon un mage qui balance des sorts d'énergies quelconque en plaine face de son adversaire, ça ne fait pas bon ménage, où plutôt, ça décape bien. Et puis, les élèves de Malée, se devaient de tuer certains de leurs adversaires rapidement et sans trace, sans quoi, ils pouvaient bien attendre quelques dizaines d'années de plus avant de sortir de cette institution. Et notre Mage souhaitait apprendre l'art de la Nécromancie comme il se doit à ses élèves, certes commencer par de petites créatures, mais pour de ce qui était de ses disciples les plus avancés, il se devait de leur fournir du matériels de qualité.
C'était donc pourquoi Syfrein avait réussi à avoir l'accord de l'académie pour récupérer les corps pas trop endommagés.*

*Depuis plusieurs heures déjà il ne cessait de faire des aller retour entre cette salle et son bureau. Il aurait très bien pu les balancer dans ce dernier d'un geste de la main, mais non...Pour cause, encore un foirage....Bien que cette fois-ci ce n'était pas un sort, mais une potion, l'effet avait été tout aussi ennuyeux et avait, pour un temps, bloqué les passages dimensionnels menant à son bureau. Il avait alors du emmener les cadavres par la voie traditionnelle, c'est-à-dire, petit sort de lévitation, et marche jusqu’à l’endroit propice pour les entreposer, un placard crée à cet effet. Et puis, bon, ils auraient quand même pu construire ce fichu bâtiment plus près de chez lui non mais…Il était retourné pour la énième fois dans la salle quand il en eu marre, et décida d’aller voir Mainya qui devait sûrement être en plein milieu d’un cours intensif, ce qui le ferait s’amuser un peu avec le pauvre élu.*

*Il était donc partit à travers les souterrains passant de passage en passage, montant quelque rare escalier, pour en descendre des plus nombreux, vraiment, il fallait savoir où on allait et comment y aller si on ne voulait pas de perdre dans ce labyrinthe. Il marchait d’un pas vif lorsqu’il perçut à une bonne demi centaine de mètres une présence, il ralenti le pas et se fit plus discret, afin de surprendre l’individu si besoin était. Il s’approcha de l’embranchement d’où le faible écho de pas se faisait ouïr. Restant dans l’ombre de la paroi, Syfrein observa l'être qui s’avançait d’un pas décidé. Puis #PAF# , le voila qui s’était pris un pilier qui n’avait rien demandé. Le Drow se reprit vite fait de cette rencontre avec le pilastre et regarda autour de lui pour voir si quelqu’un l’avait vu se manger cette satané colonne. Il dut sentir la présence du Mage, car il dardait tous les murs, à tel point qu’il aurait pu les transpercer. Syfrein souriait depuis le moment où l’autre avait percuté le pilier, et c’était toujours avec ce sourire, qu’il sortit de l’ombre, se dévoilant au drow, élargissant son sourire.

La main sur son katana, prêt à tout parce qu’il valait mieux être prêt quitte à en faire de trop que d’être mort de ne pas en avoir fait assez Kurenn vit un drow sortir de l’ombre, vêtu pour moitié comme un mage et comme un guerrier pour l’autre moitié. Il avait des déjections sèches de chauve-souris accrochées dans ses cheveux un rien décoiffés, les mains sales, le visage itou et il ne semblait pas armé. Il arborait en outre un large sourire sur son visage empreint de noblesse et non dénué d’une beauté largement suffisante pour donner au second fils de la Maison Hunzrin l’envie d’en savoir plus sur lui.
Même il lui sembla évident que le sourire franc, plutôt amical était en outre un brin moqueur, confirmant par là ses craintes : Sa rencontre inopiné avec cette saleté de pilier avait eu un témoin…
Mais ce témoin, non seulement il ne se souvenait pas de l’avoir déjà vu et en plus de ça il ne donnait pas l’impression d’être bas de plafond comme les bunjiros de Malee Magthere. Non il émanait de sa personne, toute sale et peu soignée qu’il fut en cet instant quelque chose qui forçait le respect. Quelque part, moyennant un mot rassurant, une promesse, Kurenn était presque prêt à croire que celui qui se tenait ainsi devant lui, avec ses yeux d’un bleu qui rendait palissimes les plus beaux saphirs, n’irait pas chanter partout qu’il avait vu Kurenn Hunzrin l’Ecarlate s’emplafonner un pilier comme un insecte une vitre au travers de laquelle il avait vu.

La main toujours posée sur la garde de son katana, il couvrit rapidement la distance qui le séparait de l’inconnu, partagé entre l’envie de tenter de l’impressionner pour éviter qu’il raconte ce qu’il avait vu et celle de faire sa connaissance.
Même sans être totalement sous le charme ( ou selon son habitude, prenant sur sa volonté pour ne pas avoir l'air de l'être), il se prenait à imaginer son vis à vis dans une autre tenue...Enfin, une tenue ...tenue quand même...

"Je me disais bien que quelqu'un que regardait. A qui ai-je l'honneur?"

Il n'allait certainement pas dire son nom. D'ailleurs il prévoyait même d'en inventer un, acte propice à ce qu'un autre que lui se voit affublé de la mésaventure du pilier.


[Jet de contrôle de lui sous le sourire du nécromancien. 1d100 ]

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'Dé dix' :

Résultat :

*Une fois le Mage sortit de l'ombre, le guerrier, puisqu'il avait l'air d'en être un, le dévisagea longuement. Puis, après quelques minutes, le fixant toujours, il s'approcha de Syfrein .*

"Je me disais bien que quelqu'un me regardait. A qui ai-je l'honneur?"

* Et bien et bien, le "petit", enfin plus petit que le Nécromant. En fait, Syfrein faisait partie des drows de taille supérieure à la normale, ce qui lui plaisait plus qu'un peu, car cela forçait quelque peu le respect. De plus, le fait d'être vêtu à la moitié supérieure d'une robe de mage qui se fendait largement, laissant apparaitre, pour la partie inférieure, des bottes de guerrier en cuir et lassé de ceinture à plusieurs endroits, provoquait chez certain une grande hésitation, ne sachant par s'ils avaient à faire à un Mage ou un Guerrier. Oui donc, le petit et plus jeune aussi, était bien rapide, mais soit, Syfrein allait se présenter :*

- Bien le bonjour ami, je me prénomme Syfrein.

*Fit-il en exerçant, avec un certain charme, une révérence des plus courtoises. Et lorsque sa main arriva à hauteur de ses genoux, il y fit apparaître en toute discrétion, la bague que le jeune guerrier portait au petit doigt de sa main gauche. Puis se redressant, Syfrein fixa le drow, attendant une réaction qui ne vint pas, car soit le jeune avait senti un changement au niveau de son doigt et ne voulait pas le monter, soit ce dernier avait été captivé par la révérence qu'avait faite le Mage et n'avait prêté aucune attention au relâchement de sa bague. Le Nécromant était d'humeurs joyeuse et malicieuse. Humeurs qu'il avait ressentit en croisant le jeune homme, et qui se rapprochaient presque de celles qu'il ressentait lorsqu'il taquinait le Maître d'arme. Mais ici, elles étaient bien plus intenses, peut-être était-ce dû à ses allées et venues incessantes qui l'avaient irrité, et maintenant avait-il décidé de se détendre en "jouant" avec ce petit drow? Possible...*

- Et vous très cher? Quel est votre nom? A moins que vous ne préfériez que je vous désigne comme "Jeune pourfendeur de piliers"?

*Dit-il d'un ton amusé.*

Syfrein…
Kurenn posa de nouveau son regard de rubis sur ce Syfrein . Il aimait bien sa robe fendue. C’était à la fois provoquant et pratique. Provoquant parce que l’on avait envie que le tissu sombre se fende davantage et pratique pour qui portait la robe car elle laissait libre les mouvements des jambes et des bras. Il n’avait guère de goût pour les robes qui étaient en général l’apanage des mages, leur préférant les meilleurs cuirs qui mettaient un mâle en valeur, des vêtements sobres autorisant peut-être un drapé tout simple histoire de faire élégant sans faire tape à l’œil.

Il sourit, un sourire rapide et un peu vaurien. Il s’était souvent posé la question de ce que les mages portaient dessous leur robe. Se pouvait il que quelques pervers allassent cul nul ? Sans aucun doute…
Mais là n’était pas la question. Pour l’instant du moins.
La révérence lui avait semblé un peu excessive mais peut-être cherchait-il à se moquer un peu de lui…Oui, d’ailleurs la suite lui en apporta la confirmation.
Jeune Pourfendeur de piliers !
Voilà un surnom qui risquait de lui coller aux basques si jamais il ne parvenait pas à faire comprendre à ce Syfrein qu’il valait mieux que la chose ne fit pas le tour de Malee-Magthrere…

D’un autre côté, s’il semblait attacher de l’importance à ce sobriquet et au fait qu’il puisse être révélé, n’était ce pas un aveu de faiblesse ? Qui se préoccupait de telles puérilités ?
Et il ne voulait – il ne devait- surtout pas passer pour un faible aux yeux de ce mâle. Ce serait pire que tout.
L’envie de séduire était la plus forte. Bien plus forte que la crainte de se voir apostropher à travers toute l’académie.
Son regard ne pouvait se détacher du visage de l’autre Drow, de sa bouche qu’il trouvait si troublante. Que ce devait être doux d’embrasser une si jolie bouche…

Kurenn tenta de se ressaisir. Mais non, pourquoi faire ? Après tout, personne ne viendrait chanter que Kurenn L'Ecarlate se comportait comme un puceau en rut...

"Je suis Kurenn Hunzrin et j'aurai préféré vous embrasser vous plutôt que ce maudit pilier, vous semblez moins rugueux et moins froid au toucher. Mais pour en être certain..."

Silence et regard de braises pénêtrant. Un rien prédateur quand même.

"Il faudrait que je vérifie évidement."



[ jet de vision ( ?) pour savoir si Kurenn voit sa bague dans la main de Syfrein
+ Jet de perception pour savoir si au moins il s’aperçoit que sa bague n’est plus à son doigt, sachant que vu qu’elle est sous le gant, ça lui sera plus difficile.]
[jet de volonté de fer 1d100 pour résister à la Tentation... BERNIQUE ]

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#1 'Dé dix' :

#1 Résultat :


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#2 'Dé dix' :

#2 Résultat :


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#3 'Dé dix' :

#3 Résultat :

oops j'ai oublié le jet de séduction je savais bien qu'il en manquait un
Alors 1d100 de séduction.

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'Dé dix' :

Résultat :

Ben voyons, va donc looser dans ton auberge toi le puceau ! Le jet de dé de séduction sous le bon compte...

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'Dé dix' :

Résultat :

*Le jeune drow n'avait spécialement dû apprécier le surnom que lui avait attribué Syfrein, puisqu'un reflet ardent vint se loger le temps d'un instant dans ses prunelles rouges. Prunelles qu'il fit glisser sur les formes du mage, au fur et à mesure de son inspection, un léger sourire se dessinait sur le fin visage du jeune, s'intensifiant lors de son passage sur certaines parties de l'anatomie de Syfrein. Durant cette observation méticuleuse, quiconque aurait été mis mal à l'aise, et Syfrein n'y fit pas exception. Il sentait les yeux couleur sang passer en revu la moindre parcelle de son corps, le pénétrant de toutes part, laissant parcourir un léger frisson dans le dos du Nécromant, -vengeance pour son surnom?-. Puis les yeux du jeune homme remontèrent jusqu'au visage du plus vieux , qu'il fixa longuement, s'attardant plus encore sur ses lèvres. Enfin il se présenta.*

-Je suis Kurenn Hunzrin

*Hunzrin...Hunzrin Kurenn...Il avait déjà entendu ce nom quelque part...Il farfouilla dans sa mémoire et retrouva une conversation avec Mainya. Il lui disait qu'un de ses élève, Kurenn Hunzrin, était quelqu'un de doué, mais qu'il avait bien trop tendance à vouloir mater ses petit camardes lors des ses cours. De ce fait, Mainya devait souvent le réprimandé avec force. Son nom était encore sortit à plusieurs occasions, mais Syfrein ne se souvenait plus exactement dans quel contexte.*

-J'aurai préféré vous embrasser vous plutôt que ce maudit pilier, vous semblez moins rugueux et moins froid au toucher.

*Syfrein fut quelque peu surpris par les paroles du jeune Hunzrin, voilà qu'il mettait des mots sur ses actes précédents . Le mage sourit car en effet, le drow ne manquait pas d'entrain, et il aimait bien les élèves comme lui, n'ayant pas peur de dire ce qu'ils pensaient. M'enfin bon, de là à lui dire qu'on veut l'embrasser...Disons que c'était une première, pas qu'il n'est jamais été avec quelqu'un, mais de cette manière...Maintes femelles drows avaient déjà réclamé son corps, le trouvant plutôt appétissant. Mais les femmes n'étaient pas les seules à vouloir le Nécromancien. En effet certains Mâles lui avaient déjà fait des avances, mais ne les trouvant pas à son goût, il en avait repoussé quelques un. Bien qu'il aimait être dans les bras des deux genres, il avait une préférence pour les mâles car il avait la liberté de choisir lequel finirait sa nuit avec lui contrairement aux femmes qui pour la plus part lui donnaient cet ordre.*

-Mais pour en être certain...

*Un silence plus que pesant s'en suivit, laissant les deux drows se fixer longuement, Syfrein attendait un mouvement de Kurenn qui aurait pu rompre cette soudaine suspension du temps, et il ne dut pas attendre si longtemps.*

-Il faudrait que je vérifie évidement.

*A peine avait-il prononcé ces mots, que Syfrein parcourut le peu de distance qui les séparaient, et se pencha frôlant de ses lèvres celles du jeune Hunzrin, faisant durer ce "baiser courant d'air" sans pour autant le laisser dépasser quelques secondes et sans presser sur la bouche de Kurenn. Puis Syfrein se redressa face à lui, un large sourire trônant sur son visage.*

- Alors c'est toi le jeune Hunzrin...On m'a souvent parlé de toi, enfin souvent, disons que ton nom est ressortit une ou deux fois, mais manque de chance c'était les rares une ou quatre fois où j'écoutai réellement ce que l'on me disais. Mais pensé que je te rencontrerais ici, alors que tu bécotais un malheureux pilier et que pas moins de 5 minutes après, c'est moi que tu veux embrasser...Il est certes vrai que je me trouve bien plus attirant que cet amas de pierre, mais ne penses-tu pas que ça lui ferait du chagrin que tu le trompes si vite, mon petit Kurenn?

*Dit-il en plaçant sa main sur la tête du jeune drow pour ébouriffer ses cheveux (Si tu veux tu peux essayer de l'éviter), qui retombèrent pour la plupart sur son visage, le cachant partiellement. Syfrein retira sa main afin de faire glisser ses doigts dans les mèches couvrant le joli minois du guerrier ( Tu peux aussi faire quelque chose pour ça aussi si tu le souhaites). Puis il les remonta jusqu'au haut de son crâne pour mieux voir ses yeux écarlates, qu'il fixa intensément. Pendant cet instant, le Nécromant avait cessé de sourire, laissant apparaitre une expression calme et sérieuse, qui se rompit à l'instant même où il retira sa main et prit la parole.*

-Ah moins que tu me prouves que ce pilier n'était que de la roche se trouvant au mauvais endroit alors que le "grand Kurenn Hunzrin" marchait dans les sous-terrains sans se soucier de ce qui se trouvait devant son nez et embrassa à pleine bouche cette pauvre colonne. Peut-être lui as-tu aussi volé sa rugosité en plus de son premier baiser, du moins je pense que ça l'est pour lui...Enfin bref, si tu arrives à me convaincre, alors je te rendrais ceci.

*Il fit alors apparaitre la bague dans sa main, la faisant tourner de ses long et fin doigts. Il la tenait un peu plus haut que les yeux de Kurenn, afin de pouvoir refermer sa main si le jeune tentait de récupérer son bijoux.*

Bon, ce séduisant Drow non seulement avait sa bague mais ne lui avait rien proposé de plus qu’un défi grotesque dont il ne saisissait pas bien les tenants et les aboutissants.
Il devait encore avoir des progrès à faire en matière de séduction.
Mais en matière de ruse et d’hypocrisie ?
Parce que de celui-là il ne voulait rien d’autre que quelques torrides étreintes. Ce n’était pas très original mais en cet instant, l’autre Drow ne lui avait pas apporté la preuve qu’il méritait mieux.
D’ailleurs, pour peu qu’ils se connaissent mieux, que le temps leur ai donné la chance de s’apprivoiser, lui Kurenn Hunzrin serait –il prêt à autre chose. Comme ça tout de go : certainement pas.
Les femelles Drow était des outres bouffies d’arrogance et les mâles n’avaient pas en réalité ce dont ils aimaient pourtant à se vanter plus souvent qu’à leur tour. Il n’avait encore jamais rencontré de mâle Drow qui en ai assez dans le pantalon pour se conduire autrement que comme une merde de Rothé. Et plus ils se vantaient de leur mâle virilité et pis ils étaient. Comme si la taille de la chose était proportionnellement inversée avec leur veulerie et leur bêtise.
C’était dire.
Lui n’aspirait qu’à être libéré de la tutelle castratrice de la gente porteuse de mamelles. Comme il aurait voulu les voir toutes mortes ces garces ! Sa mère pour commencer !

Grande inspiration, bouffée de l’air souterrain.
Retour à Syfrein, sa tenue vestimentaire si captivante… A quoi bon s’énerver sur l’impossible alors qu’à quelques centimètres de là il y avait mieux à s’occuper.

"Cette bague vient de la surface" fit il l’air détaché.
Sauver la face, toujours. Avoir l’air de s’en fouttre, même quand ce n’était pas exactement le cas.
"Si elle te plaît tant que ça, tu peux la garder. Excepté que je veux quelque chose de toi en échange."

Oui et il se faisait fort de lui demander la chose la plus improbable dont même le plus rêveur des ahuris puisse rêver. Ou alors quelque chose d’une navrante banalité, sans recherche et sans poésie.
Ou un mélange des deux, pourquoi faire simple lorsque l’on pouvait faire tarabiscoté ?

"Que dirais tu de venir me retrouver dans ma chambre ? Disons demain, je m’arrangerai pour me libérer à ta discrétion. Tu vois, tu ne pourras pas dire que je ne fais pas d’effort pour t’être agréable. "

Et encore, Kurenn aurait fait n’importe quoi –ou presque parce qu’il était lui-même un peu quand même- pour attirer le Drow, sa robe noire, ses bracelets de cuir et sa sensualité dans son lit.
Tiens d’ailleurs, il lui faudrait se débarrasser de Dleifrag pour l’occasion et nettoyer un peu. Il ferait brûler des encens et des huiles sacrificielles.

C’était à peu près la seule qu’il trouva acceptable dans les rituels. Ca et le fait que chaque fois qu’un autre mâle mourait, la concurrence diminuait.

Ce Syfrein devait jouer avec les mêmes atouts que lui -même car son baratin ne sembla pas vraiment tendre en lui la corde la plus suave sur la harpe de l'intérêt...



[jet de persuasion 1d100 sur le bien fondé à l'échange bague-nuit d'alcôve, autant dire que c'est un peu foiré hin ! ]

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